Burkina Faso: Trois ans après : Ibrahim Traoré, l’armée réhabilitée et la souveraineté affirmée

À l’approche du troisième anniversaire de son arrivée au pouvoir, le président Ibrahim Traoré présente un bilan qui marque un tournant pour le Burkina Faso. En trois années, il a redonné confiance à l’armée et fait de la souveraineté un axe central, désormais vécu comme une réalité tangible par une large partie de la population.

La réhabilitation de l’armée

À son arrivée, les forces armées étaient fragilisées par des revers répétés et par une défiance croissante des citoyens. Ibrahim Traoré a très vite fait de leur redressement une priorité. Revalorisation des carrières, modernisation des équipements, formation renforcée et, surtout, contact direct avec les soldats : ces mesures ont progressivement transformé le rapport entre l’armée et la population. Dans plusieurs zones autrefois livrées à l’insécurité, la présence militaire inspire à nouveau confiance et protection.

La souveraineté comme ligne directrice

Dès les premiers mois, le président a affirmé une vision claire : replacer la souveraineté au cœur de l’action publique. Cela s’est traduit par des décisions fortes, comme la maîtrise accrue des ressources naturelles, la mise en avant des productions locales et la diversification des partenariats diplomatiques. Cette démarche, longtemps perçue comme un idéal, est désormais vécue comme un projet national, visible aussi bien dans l’économie que dans la diplomatie.

Mobilisations et soutiens

Cette orientation a trouvé un écho bien au-delà des frontières. Au Burkina Faso comme dans la diaspora, des mobilisations ont eu lieu pour exprimer un soutien au chef de l’État et à son projet de rupture. Ces élans traduisent une certaine fierté retrouvée et l’idée que le pays joue un rôle plus affirmé dans le concert des nations. Pour ses partisans, le Burkina rayonne aujourd’hui comme un symbole d’émancipation et d’affirmation panafricaine.

Un pays transformé

Trois ans après, le climat national n’est plus le même. L’armée, redevenue respectée, incarne une stabilité retrouvée. La souveraineté, qui relevait hier du discours, s’est inscrite dans les faits. Le Burkina Faso continue de faire face à de nombreux défis, notamment sécuritaires et économiques, mais il avance désormais avec la conviction d’avoir repris en main son destin.

Précédent
Précédent

France: La rue contre l’État : quand le pouvoir d’Emmanuel Macron atteint ses limites