Burkina Faso: Commémoration du 15 octobreLes morts ne sont pas morts

Burkina Faso: Commémoration du 15 octobre

Les morts ne sont pas morts

Assassiné le 15 octobre 1987 avec douze de ses compagnons d’infortune, Thomas Sankara continue de vivre dans la conscience de l’humanité entière, traduisant, s’il en était encore besoin, le dicton selon lequel l’homme meurt, mais ses actes, positifs ou négatifs, lui survivent.

Homme probe, honnête et intègre, Thomas Sankara ne pouvait que laisser une image positive à la postérité et, mieux encore, susciter des vocations partout dans le monde, ainsi qu’il l’avait lui-même prophétisé : « Tuez Sankara, et des milliers de Sankara naîtront. »

Nous en sommes rendus à cette occurrence, avec le vent de révolte et la soif d’indépendance qui animent tous les opprimés de la terre et se manifestent par l’avènement de patriotes progressistes à la tête de nos États.

Du Cap au Caire et de Dakar à Mogadiscio, les peuples appellent à la fin des régimes de soumission à l’ancien maître. En la matière, le Burkina Faso fait figure de pionnier avec l’avènement du MPSR 2 à la tête de l’État en septembre 2022.

S’inscrivant dans le droit fil des idées et de l’action du père de la Révolution burkinabè, tout en les réadaptant aux réalités géopolitiques du moment, ces hommes en treillis, bien au fait des réalités du peuple, réécrivent l’histoire du Burkina avec pour levier principal le peuple dans toutes ses composantes.

Grands chantiers de développement du secteur agricole, réindustrialisation du pays, maîtrise de l’énergie, valorisation du capital humain : c’est à une transformation qualitative et quantitative de tous les pans de l’économie nationale que nous assistons.

Dans le même temps, le terrorisme qui nous endeuille depuis plus d’une décennie est combattu avec la dernière vigueur et avec les moyens idoines. Le réarmement moral du peuple, entrepris, est devenu palpable grâce au soutien massif aux initiatives présidentielles ; en témoigne l’engouement autour de l’initiative Faso Mebo.

Révolutionnaire dans l’âme (dixit le capitaine Ibrahim Traoré), le peuple burkinabè sait identifier ceux qui s’identifient intimement à lui, sans calculs politiciens. Un nouveau Sankara nous est donc né, et il nous appartient à tous de le protéger, en formant, le cas échéant, un bouclier humain autour de lui face à l’adversité.

Vigilance et patriotisme doivent être notre leitmotiv dans ce combat de libération nationale.

Parfois, l’histoire balbutie.

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