Burkina Faso: IB sonne le tocsin
Fidèle à la tradition d’honneur, d’intégrité et de loyauté qui fonde la démarche de tout officier digne de ce nom, le président du Faso a, une fois de plus, fustigé les comportements déviants et l’incivisme qui gangrènent la société burkinabè depuis des décennies et dont certains de nos compatriotes ont du mal à se départir, malgré le nouveau cap qu’il entend donner au pays depuis son avènement à la magistrature suprême.
Entre les trafics d’influence, les actes de corruption et d’escroquerie, sans oublier le laxisme persistant dans l’administration publique, les pratiques de l’ancien temps perdurent, sapant insidieusement les efforts entrepris pour changer les mentalités.
S’il est vrai que l’habit ne fait pas le moine, la plume, elle, fait l’oiseau. Autrement dit, la révolution progressiste et populaire ne saurait longtemps encore tolérer ces pratiques réactionnaires et donc nocives pour son élan. Pour bouleverser qualitativement et quantitativement les statistiques, il faut un peuple ordonné, discipliné, politiquement conscient et techniquement compétent. Tout un programme qui appelle à une « mutation » nécessaire.
Le train de la révolution est en marche et il faudra s’accommoder à ses us et coutumes pour ne pas être débarqué en rase campagne. De toute façon, ce n’est pas la communication qui manquera pour sensibiliser et informer les uns et les autres avant toute sanction. Le président du Faso a en effet reconnu l’importance de celle-ci dans le processus de consolidation révolutionnaire, à travers son travail d’explication des projets et programmes mis en œuvre, ainsi que de déconstruction du narratif européocentriste condescendant et aliénant.
Le chemin ainsi balisé, la marche vers le progrès ne peut être que triomphale, à l’instar de celle de tous les peuples qui ont compris que le développement commence par l’organisation en vue d’une action efficace et efficiente.
Prenons-en tous de la graine.