Le Siècle : Le Club Ultra-Sélectif Qui Manipule Pouvoirs et Médias en France et Dans Ses Ex-Colonies
En France, le groupe restreint et influent opérant dans l’ombre pour imposer la pensée unique, dite pensée dominante, en vue d’écraser les populations françaises et celles des ex-colonies françaises : c’est le Siècle, une nébuleuse encore plus sélect de 520 membres et 200 invités cooptés d’obédience franc-maçon au cœur du pouvoir politique, économique, financier, et de l’impérialisme français.
Fondé en 1944 par le journaliste Georges Bérard-Quélin, un franc-maçon et radical socialiste, le Siècle s’était donné pour objectif de réunir les élites des mondes de la politique, des finances, de la presse, des syndicats, de la justice, des industriels, etc., pour repenser la France de l’après-guerre mondiale. En termes plus simples, c’est prendre le leadership de la politique française et être faiseur de rois. Et jusqu’à aujourd’hui, ce club trop sélect continue de réunir “les plus puissants” pour produire en France un “dialogue réglé” entre patrons, journalistes, politiques, hauts fonctionnaires, donc une étroite minorité d’individus juchés aux postes de commande pour contrôler l’État. Dans les statuts, les membres de partis politiques d’extrême droite et gauche comme le Rassemblement National de Marine Le Pen et La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon ne sont pas admis à ce club. Mais en pratique, et pour les intérêts, le Siècle sait se jouer de ces partis extrêmes. En effet, après les élections européennes et les législatives anticipées françaises de 2024 qui ont démoli la majorité présidentielle d’Emmanuel Macron, ce sont les manœuvres du club le Siècle qui lui ont bricolé une issue à travers le “dialogue réglé” avec le Rassemblement National pour faire un coup d’État à la volonté populaire française sortie des urnes et sauver Macron de la procédure de destitution initiée par La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Le sociologue américain Charles W. Mills, dans son livre “L’Élite du pouvoir”, reconnaissait que « Les hommes des sphères supérieures sont impliqués dans un ensemble de “bandes” qui se recoupent et de “cliques” unies entre elles par des liens compliqués ». En Afrique, on dit que c’est le pauvre qui a tort.
Une fois par mois, donc tous les derniers mercredis du mois à 20h, au Cercle de l’Union Interalliée situé à quelques jets de pierre de la Présidence française, le club le Siècle organise un dîner au profit de ses membres, dîner au cours duquel les alcools forts et le champagne coulent à flot, les langues se délient, soulagées de pouvoir dire ce qu’elles pensent, car tout le monde sait qu’au Siècle, tout ce qui est dit reste au Siècle. Ce club ultra-sélect fonctionne en société secrète. Le Siècle correspond à ce que l’histoire et la sociologie politique appellent des « lieux de sociabilité » des élites, « un point de rencontre obligé pour ceux qui aspirent à diriger et ceux qui veulent continuer à le faire ». C’est ainsi que, de l’avis d’un habitué, M. Jean-Louis Beffa, ancien président de Saint-Gobain, « on va aux dîners du Siècle pour le pouvoir ». Et c’est vrai. Les premiers gouvernements de la Cinquième République française comptaient 20 % de membres du Siècle comme ministres. Cette proportion croît pour atteindre 58 % sous le gouvernement Raymond Barre en 1976. Le gouvernement du Premier ministre Édouard Balladur en 1993 était composé à 72 % de membres du club le Siècle. L’actuel Premier ministre, Michel Barnier, est lui aussi un membre de cette société secrète. Son Président, Emmanuel Macron, également, tout comme les anciens Nicolas Sarkozy, François Hollande, etc.
Le Club le Siècle se positionne comme l’outil au service “des puissants” pour favoriser le renouvellement générationnel, indépendamment des organigrammes industriels et financiers, des hiérarchies administratives ou des honneurs institués. Si les discussions qui se tiennent au sein du Siècle ne sont jamais rendues publiques, elles orientent, de manière décisive, les politiques nationales. Et surtout dans le contrôle prioritaire des mentalités françaises afin d’imposer sa pensée unique, sortie du fameux “dialogue réglé”. Et pour cela, la presse a une place de choix dans la stratégie de manipulation des populations françaises par le Club le Siècle. Tous les journalistes de grande renommée en France sont membres de ce club ultra-sélect. On peut citer David Pujadas (LCI), Denis Olivennes (Directeur d’Europe 1), Patrick Poivre d’Arvor (journaliste et ancien présentateur télévisé à TF1), Alain-Gérard Slama (journaliste au Figaro), Anne Sinclair (journaliste et ancienne présentatrice télévisée à TF1), etc. En plus d’être membres du Siècle, ils sont tous les relais de la propagande édictée dans les couloirs du club. Gaël Giraud, économiste, docteur en mathématiques et en théologie et prêtre jésuite français, rapporte que des connaissances membres du club le Siècle lui ont confié que le but du Siècle était de discuter des sujets prioritaires à traiter dans les médias : « De quoi il faut parler et ne pas parler ». Et voilà la source du conditionnement des mentalités à travers la presse française.
Justement, le fondateur du Siècle, le journaliste Georges Bérard - Quélin, avait tout prévu, car gérer les pouvoirs politiques, économiques, etc., c’est aussi gérer les mentalités par le conditionnement. Très vite, il a créé une agence de presse, la Société Générale de la Presse. Et depuis 1973, cette agence publie, du lundi au vendredi, le « BULLETIN QUOTIDIEN », le véritable outil d’orientation des médias sur les sujets d’actualité française, partout dans le monde où se jouent les intérêts français. Le « BULLETIN QUOTIDIEN » est divisé en cinq parties : « Vingt-Quatre heures », « Événements et perspectives », « Les femmes, les hommes et les pouvoirs », « La vie dans la cité – La vie dans le monde ». C’est ce « BULLETIN QUOTIDIEN » qui fournit tous les éléments de langage quotidiens aux médias. Voilà pourquoi c’est le quotidien français le plus cher : 25 euros par jour, soit 16 500 FCFA. L’abonnement annuel est de 5 190 € en 2023, soit près de 3 millions 400 mille francs CFA. Dès lors, vous comprenez que ce n’est pas un journal destiné aux citoyens français, mais plutôt un outil d’asservissement, de modelage du monde selon les intérêts français, et relevé quotidiennement par les journalistes français.
C’est le lieu de rappeler aux journalistes africains que la liberté de la presse tant chantée n’est que tromperie et perfidie parce que les grandes rédactions qui dépensent des milliards par an ne le font pas pour nous informer, mais plutôt pour nous manipuler et orienter l’opinion.
Le Siècle est la preuve qu’il existe encore des forces invisibles qui continuent de modeler l’avenir de nos pays, loin des regards et des débats publics. Il y a des Burkinabè cooptés par cette nébuleuse afin qu’ils jouent les premiers rôles dans le pays et par tous moyens, y compris le terrorisme, en vue de restaurer les intérêts de la France au Burkina.